Bande Annonce 

Quand un quadragénaire célibataire endurci limite misogyne et son voisin de palier quelque peu envahissant se retrouvent en prise avec la dernière nouveauté du Salon des Arts ménagers qui a pour nom Lio.Cela peut faire des étincelles ! A ne pas manquer ! une création du Zap théâtre pleine de drôlerie et de quiproquos dans la tradition du théâtre de boulevard.

Distribution : Cathy Maillard, Baptiste Adatte, Christian Jubin
Régie : Vincent Orlandini
Arrangements musicaux : Laurent Abbet

Photos du spectacle

 

 

Presse du 15 Mars 2006


Christian Jubin, Cathy Maillard et Baptiste Adatte sont les trois interprètes de cette pièce qui met en scène un robot venant perturber la vie d'un célibataire. Photo Laurent Abbet

Pièce 100% maison La troupe du Zap théâtre interprétera «Les Doigts dans la prise», un texte d'Isabelle Perregaux. Une première création. Ca s'appelle «Les Doigts dans la prise». C'est une grande première pour le Zap théâtre. La troupe du lieu va interpréter une pièce écrite spécialement pour elle. Libraire de formation, Isabelle Perregaux n'aurait «jamais cru écrire une fois pour le théâtre». C'est pourtant chose faite. «C'est quand même une grande chance d'être jouée.» Le thème? Bastien, célibataire endurci, découvre dans la presse la dernière nouveauté japonaise: un robot d'apparence humaine, homme ou femme, qui peut se programmer au gré de l'acheteur. D'abord réticent à l'acheter, il cédera sous la pression de son voisin Pat. De ce point de départ, on peut tout imaginer. L'objectif visé par Isabelle Perregaux était d'avoir «un texte pour peu de personnages, d'avoir un bon rythme». Le robot permet aussi d'avoir des «situations drôles, ça bugue...» «Cathy a cinq rôles différents au gré des humeurs de Bastien» Baptiste Adatte, également metteur en scène, interprète Bastien, Christian Jubin est Pat. Quant au robot, c'est à Cathy Maillard qu'incombe le rôle. «Cathy a cinq rôles différents au gré des humeurs de Bastien. Cathy, dans le registre du comique de situation, elle est drôle», dit Isabelle Perregaux. Deux mois de travail ont été nécessaires pour mettre sur pied ce spectacle. «Les décors et les costumes ont été simplifiés. La pièce est basée sur le jeu des acteurs et le texte. Nous avons fait avec les moyens du bord.» Pour Isabelle Perregaux, nul doute «que la pièce va se bonifier dans la durée». Une trentaine de représentations sont prévues. Quant aux comédiens, ils ont apprécié «une langue un peu nouvelle, une musique différente des autres pièces qu'ils ont jouées». Mais, dit-elle, c'est «un style d'écriture qui correspond au Zap». Isabelle Perregaux a aussi participé à la mise en scène. «On peut tout écrire. Quand on le fait sur scène, on voit ce qui peut faire rire.» Comment en est-elle venue à l'écriture? «Avant, j'étais plutôt spectatrice. J'ai proposé un texte pour la Zap revue 2005.» Ensuite, elle a écrit le cabaret «Les Chiens sont dans les loges», qui a connu un franc succès au début de cette année. Un spectacle qui sera d'ailleurs de nouveau proposé au Zap en septembre. «L'actualité, c'est cette pièce», précise tout de même Isabelle Perregaux. Le théâtre de poche de la rue Numa-Droz s'est spécialisé dans le registre de l'humour. Le public commence à affluer. «Le bouche-à-oreille fonctionne. Les gens commencent se déplacer.» Le Zap théâtre ne reçoit aucune subvention publique. Les entrées aux spectacles et le bar lui assurent ses recettes. «Le théâtre comme au Zap, ça demande une grande disponibilité», assure Isabelle Perregaux. / DAD

Daniel Droz

Presse du 21 Mars 2006


Dans «Les Doigts dans la prise», Baptiste Adatte, Cathy Maillard et Christian Jubin s'en donnent à coeur joie. Photo galley

L'androïde sème la zizanie
Un androïde féminin peut-il bouleverser la vie d'un célibataire endurci et tombeur invétéré? La troupe du Zap théâtre de La Chaux-de-Fonds a mis en scène un texte d'Isabelle Perregaux qui fait la part belle aux quiproquos et aux bugs. Les deux premières représentations de «Les Doigts dans la prise» ont été données le week-end dernier. C'est une heureuse surprise, qui ne manquera pas de se bonifier au fil des représentations.
 
Scènes épiques
Il faut dire que Bastien, le célibataire, se fait forcer la main par Pat, son voisin marié. A Modhac, celui-ci lui achète le robot. Un androïde, baptisé Lio, dont la mise en route donne immédiatement droit à quelques scènes épiques. D'abord écolière japonaise, le robot sera ensuite femme idéale, mais selon les critères fixés par Bastien. Rebug... Lio n'apprécie pas le mot jaloux et se lance dans des crises d'hystérie.
 
Le voisin Pat, lui, n'en finit pas de courir après son épouse Josette, qui file de représentations Tupperware en salons canins. On ne la verra jamais, sauf lorsque le robot prendra ses habitudes et son aspect. Aspect plus proche de la mégère que de l'épouse idéale. On le comprendra, nous sommes en plein vaudeville. Le texte d'Isabelle Perregaux ne manque pas de trouvailles, de références aux lieux, aux gens des Montagnes neuchâteloises. Ça fait une partie de son charme. Si quelques clichés sur la femme ne sont pas évités, la pièce ne manque pas de se moquer des travers masculins, quelques fois bien plus nombreux.
 
Toute en finesse, Cathy Maillard assure dans le rôle de Lio. Baptiste Adatte est toujours aussi crédible en tombeur un brin macho. Quant à Christian Jubin, il fait un voisin et ami plus vrai que nature. Ajoutée à un décor sobre et une ambiance musicale de circonstance, la pièce permet au spectateur de passer un bon moment de détente. C'est ce qu'il demande. / dad
 
Presse du 14 Février 2007
Un robot féminin vient perturber l'existence d'un célibataire endurci. (Archives christian galley)
 
ZAP THÉÂTRE Reprise avec «Les doigts dans la prise»
 
L'heure de la reprise a sonné au Zap théâtre de La Chaux-de-Fonds. Après le succès rencontré par la revue au Casino du Locle, la troupe est de retour dans ses murs. Pour l'occasion, elle reprend la pièce «Les doigts dans la prise», dont la première avait été donnée en mars dernier. Sur un texte d'Isabelle Perregaux, Cathy Maillard, Baptiste Adatte et Christian Jubin s'en donnent à coeur joie dans ce spectacle entièrement «manufacturé maison». Bastien, célibataire endurci, se laisse convaincre par Pat, son voisin, d'acquérir un robot féminin. Le point de départ de cette pièce laisse la porte ouverte à tous les quiproquos imaginables. Tour à tour femme de ménage, fatale, intellectuelle, le robot Lio se plie aux caprices de son propriétaire. Quelques bugs informatiques ne seront pas évités. Sans oublier Josette, la femme du voisin. Omniprésente, même si on la voit jamais. Un décor sobre, une ambiance musicale - signée Laurent Abbet - de circonstance ajoutent à l'originalité de la pièce. Le spectateur se détendra allégrement. /dad